1968

GEV – GESOLe patronage des clubs d'électronique

Les clubs d'électronique

GEVGroupement de l'électronique vaudoise

Article: ELEgev 30 – Mars 1973

Son origine

Le GEV a été fondé en 1968 sous l’impulsion de Monsieur le Dr Alain Jenny, alors assistant à la chaire d’électronique de L’EPFL (à l’époque EPUL); occupé à élaborer une thèse sur l’industrie électronique en Suisse, Alain Jenny est rapidement arrivé à une conviction: un groupement des efforts, ainsi qu’un rapprochement des milieux de l’enseignement et de l’industrie permettraient un meilleur développement de l’électronique dans la région romande. La présence d’une École Polytechnique Fédérale à Lausanne, localisée à des distances comparables des cantons de Genève, Neuchâtel, Berne, Fribourg et Valais, situait immédiatement la vocation de l’EPFL comme centre d’attraction des industries de l’ouest suisse.

Passant de la théorie aux actes, avec l’appui du Professeur Dessoulavy et des autorités de l’École, il fondait le GEV; il en a été le président jusqu’en 1972. Dès l’origine, l’optique romande a été de rigueur, cependant, il était exclu de sortir prématurément du cadre vaudois.

Actuellement, le GEV comprend 40 membres et membres associés. Le statut de membre associé ayant été créé pour des industries résidant hors du canton de Vaud, mais dans la région romande.

Ses buts

Comme l’a montré l’exemple américain, la présence au sein d’une même région de plusieurs industries entretenant entre elles des contacts importants, facilite leur propre épanouissement et favorise l’apparition de nouvelles entreprises. Une politique d’industrialisation de la Suisse occidentale, axée sur l’électronique, implique donc le renforcement du « milieu technologique régional ».

Le but essentiel du GEV, regroupant des industries et des unités d’enseignement a donc toujours été le développement des échanges de vue et d’expériences, aussi bien entre les membres de l’industrie et les écoles (professionnelles, techniques supérieures et polytechnique) qu’entre les industries elles-mêmes. Ces échanges sont le moyen le plus direct pour créer et développer un milieu technologique fort dans la région. Les structures administratives nécessaires au bon fonctionnement d’une telle organisation sont réduites et ne nécessitent que des cotisations peu élevées.

L’efficacité du GEV est basée sur la participation active de ses membres à des groupes de travail; c’est ainsi que les membres du GEV sont appelés à mieux se connaître et que parallèlement des actions à caractère commercial peuvent se développer.

Ses actions

Sur la base de quatre ans d’existence du GEV, on peut distinguer schématiquement quatre lignes de force:

  • Les activités techniques viennent en premier par ordre d’importance ; des commissions de travail ont abordé des problèmes de normalisations, de classifications de documentations techniques et scientifiques; un manuel de symbolique et un autre concernant des recommandations en matière de circuits imprimés sont en cours de publication. Le GEV a collaboré à l’organisation de colloques scientifiques et de séminaires techniques. Une importante action dans le domaine de la fiabilité des équipements et des systèmes électroniques est en cours.
  • La promotion commerciale a débuté par une exposition à l’aula de l’EPFL en décembre 1968. La publication d’un catalogue et répertoire des produits a permis de mieux faire connaître le GEV et ses membres dans les milieux techniques de Suisse romande. L’exposition groupée à L’INEL 1973 est la première action menée hors du contexte vaudois; cette manifestation aura certainement un impact commercial considérable et contribuera à faire connaître le GEV sur le plan national et international.
  • Les activités à caractère social et formation ont permis d’aborder en commun des problèmes de salaires et de caisses de retraite. Un accent tout particulier a été mis sur l’information à la jeunesse. Un stand au Comptoir Suisse de 1971 a permis de présenter au public les divers aspects des professions de l’électronique. Le GEV soutient également financièrement les activités des clubs d’électronique des jeunes dans le canton de Vaud.
  • Politique romande. Le premier pas vers un regroupement des efforts au niveau romand a été franchi par la création d’un statut de membre associé; à ce jour, des entreprises des cantons de Neuchâtel, Berne et Genève ont été admises. Le GEV entretient des contacts réguliers avec le Club Genevois de l’Électronique (CGE), et des collaborations limitées mais fructueuses ont pu s’établir entre les deux associations. La création récente d’un groupe de travail de prospective romande permettra d’intensifier les actions du GEV dans ses objectifs romands.

GEV devient GESOGroupement de l'Électronique de la Suisse Occidentale

ELEclub 52 – Mai 1975

Communiqué de presse

80 instituts d’enseignement et entreprises de l’électronique unissent leurs objectifs.

Sous les auspices de l’École Polytechnique Fédérale à Lausanne (département d’électricité) et à l’instigation du Groupement de l’Électronique Vaudoise (GEV), du Club Genevois de l’Électronique (CGE) et de la Fédération horlogère, quatre-vingt écoles et entreprises ont constitué à Lausanne le Groupement de l’Électronique de la Suisse Occidentale (GESO) en vue:

  • de contribuer au développement du milieu technologique de l’électronique;
  • de permettre des échanges de vues approfondis et d’orienter ses membres sur les perspectives d’activités complémentaires;
  • de fournir des informations pour favoriser le développement de l’électronique dans la région et de faire connaître mieux les membres du GESO en Suisse et à l’étranger par des expositions, des publications et d’autres actions spéciales;
  • de collaborer dans tous les domaines de la formation professionnelle;
  • et, enfin, de promouvoir la collaboration entre l’école et l’industrie.

L’assemblée constitutive du 12 mars 1975 a nommé son conseil qui sera présidé par M. le prof. R. Dessoulavy (EPFL) et qui comprendra en outre, MM. E. Barco (Fribourg), F. Berger (Neuchâtel), M. Bongard (Prilly), L. Patio (Genève), G.-A. Grin (Lausanne, coordinateur des EPF), E. Müller (Gals et Berne), C. Tavel (Genève) et F. WolIner (Lutry, nouveau directeur du GESO).

Le comité comprend, outre le directeur, MM. P. Boyer (Fribourg), B. Baud (Lausanne), R. Bovet (Lausanne) et M. Graber (Montreux). Deux membres seront nommés prochainement pour compléter encore cet exécutif.

ELEclub 100 – Mars 1980

Article

Le GESO est une association au sens de l’art. 60 ss CCS.
Il a été fondé à Lausanne, le 12 mars 1975, sous le haut patronage de l’École polytechnique fédérale (EPFL) et sous les auspices du Groupement de l’électronique vaudoise (GEV), du Club genevois de l’électronique (CGE), de la Fédération horlogère (FH) et de 80 écoles, instituts et industries.

Les buts du GESO

  • promouvoir un milieu technologique
  • grouper les industries, les écoles et les instituts du domaine de l’électronique
  • échanger des informations entre les membres
  • faire accéder ses membres à des informations ou à des marchés extérieurs
  • établir la liaison entre les sources extérieures et les membres
  • acquérir la représentativité de la branche pour être interlocuteur valable face à l’autorité, aux instances officielles ou semi-officielles ou à l’initiative privée
  • promouvoir la formation professionnelle continue dans l’industrie électronique.

Les moyens du GESO

  • coordonne les activités spécialisées dans l’électronique
  • soutient les efforts de perfectionnements
  • délègue des experts auprès des instances débattant des problèmes de la branche
  • représente les membres auprès de toutes les instances dont les décisions influent la branche
  • anime les relations entre ses membres
  • collabore avec d’autres instances poursuivant des buts communs
  • organise des manifestations
  • publie des contributions rédactionnelles.

Les membres du GESO

Les membres ordinaires du GESO sont des industries, des écoles ou des instituts qui doivent remplir les conditions suivantes:

  • être domiciliés en Suisse ou au Liechtenstein
  • avoir des connaissances approfondies et une activité créatrice, réalisatrice ou d’enseignement, partielle ou principale, dans le domaine de l’électronique.

Les membres associés n’ont pas d’activité créatrice ni réalisatrice dans le domaine de l’électronique, mais ils font largement appel à des solutions ressortissant de ce domaine ou font partie des branches annexes à l’électronique. Le GESO n’accepte pas les entreprises n’ayant qu’une activité de représentation.

Adresse

Secrétariat du GESO, École polytechnique fédérale, Case postale 427, 1001 Lausanne
Tél. 021/26 26 15 – Télex 25 450